Chronologie de l'église St Pierre es Lien de Médis

  par Monique, de Médis, septembre 2017

 

 

 

Moyen âge

 

1098 : Première mention écrite d'un lieu de culte à Médis.

XI- XIIe : construction de l'église romane.

XIIIe (deuxième quart) : construction d'un nouveau chevet édifiée sur croisée d'ogive avec grande baie gothique, agrandissement dû à l'essor viticole, sous le gouvernement             d' Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis.

1292 : L'église est rattachée à Saint-Eutrope de Saintes, dépendant de Cluny.

 

XVIe siècle

1548 : Cloches confisquées et déposées au château de Royan (elles avaient sonné le tocsin lors de la révolte de la gabelle).

1558 : Traces d'arquebusade sur le mur nord, signes de combat pendant les  guerres de religion. 

 

XVII et XVIIIe siècles

 XVI-XVIIe : L'église est partagée entre les Protestants et les Catholiques, selon les heures.

1685 : Révocation   de L'Édit de Nantes : de très nombreux émigrés quittent Médis, dont la famille Roosevelt.

1746 : Compte rendu de la visite avant l'installation d''un nouveau curé :  l'église est  non  pavée, si ce n'est de quelques pierres tombales, la  voûte est entièrement ruinée. Sur quatre vitraux, trois sont brisés.

1789 : Nationalisation des biens du clergé : l'église devient propriété de la Commune de Médis. Il n'y a pas de trace de destruction révolutionnaire.

 

XIXe siècle

1802 : Rétablissement du Culte.

1824 : Vente des pierres du mur qui clôturaient le cimetière à M. Granier, rue du Pourteau.

1843 : Gravure de la façade par Légé (Saintes, Musée Dupuy-Metreau). 

1849 : Arrêté municipal interdisant de jeter des ordures dans la nef.

1853 : Date taillée dans la pierre à la base du pignon indiquant le début des travaux (?).

 

Restauration 1858-1860

Reconstruction du haut  des murs, des voûtes, pose d'un sol de carreaux de terre cuite de Cadeuil, construction  du pignon et des transepts nord et sud.

Reprise des sculptures de la façade, certaines pierres des arcs sont conservées en place, les autres sont remplacés, ajout d'un saint Pierre à l'arc de la porte principale. Une pierre du XI-XIIe est conservée, déposée à l'intérieur de l'église (dite « la sorcière »).

 

XXe siècle

1945 : Combats de la poche de Royan : le pignon du XIXe siècle est détruit.

1946 : L'église est classée Monument Historique.

1950 : Restauration simplifiée du pignon : suppression des pommes de pin en acrotère, des modillons des rampants et  simplification du campanile.

1957 : Joseph-Antoine Rambeau offre le maître-autel en pierre, M. de Bretagne  étant curé.

2014-2016 : Restauration complète de l'édifice (extérieur et intérieur) par les Monuments Historiques.